
About Herzliya
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Israel Society for Medication and Vaccine Safety


360° PANORAMA OF VACCINE SAFETY
COMING SOON, our great project, in collaboration with international institutions Will cover all aspects of vaccination: history, epidemiology, industry, technology, development, public health, ethics, sociology, communication Highlights on the COVID19 vaccines in English
Message de Axel KAHN Dr médecine et sciences, généticien, président d'université, président de La Ligue Cancer, Écrivain
Tout d'abord je vous confirme, évidemment, que les sujets vaccinés sont peu ou pas contagieux. Les anticorps vaccinaux bloquent l'entrée du virus dans les cellules et par conséquent leur production par les cellules. Chaque cellule infectée produit cent à mille particules virales.
Par conséquent, au pire, la présence virale chez les sujets vaccinés est divisée par cent à mille, multiplié par le nombre de cellules productrices habituellement infectées. L'hésitation entre peu et pas vient de la particularité de l'immunité muqueuse. Elle est assurée par la classe IgA des immunoglobulines dont une fraction est secrétée dans le mucus. Les vaccins en administration sous-cutanée ou intramusculaire stimulent la synthèse d'anticorps d'autres classes, IgM, puis IgG. Par conséquent, une faible présence du CoV-2 dans le mucus nasal et bronchique des personnes vaccinées ne peut être éliminée, qui serait alors à l'origine d'une contagiosité résiduelle.
Les premiers résultats Moderna sont sous cet aspect rassurants et prometteurs. Et puis, disons les choses. Une des raisons pour lesquelles les experts de la vaccination à l'HAS et le gouvernement ont insisté sur l'incertitude de la contagiosité des personnes vaccinées est que le choix stratégique avait d'abord été fait de na pas vacciner les soignants. Il fallait trouver une justification à ce choix. Facebook est un miroir de l'évolution de la société. J'y ai argumenté très poliment avec une philosophe très têtue (ils le sont assez souvent, curieusement) qui lançait urbi et orbi que la vaccination ne protégeait pas du risque de contamination. Jusqu'à cela me lasse.
Sinon, tweet matinaux :
"Pour en finir avec l’effondrement de la vie sociale, le malaise des jeunes, l’isolement des aînés, la crise économique dûs à #COVID19 : distanciation physique intense mais temporaire pour effondrer la circulation virale, vaccination. On arrive au bout du tunnel. Courage."
"Avec le recul, l'erreur stratégique contre #COVID19 de la plupart des pays du monde, sauf Australie, N-Zélande, Taïwan, Corée, Chine, Japon, etc., a été de tenter de "vivre avec le virus". C'est impossible et cela accroît de plus les risques d'émergence de souches+ contagieuses."
Je n'en ferai pas l’exégèse. Certes, la crise sanitaire annoncée se précise : 1000 morts par jour en Allemagne, plus de 1300 en Grande Bretagne et Irlande, vous au milieu avec la souche V1 "anglaise" confirmée en plusieurs régions, la concentration de fragments de génome viral multipliée par quatre dans les eaux usées de Marseille, Île de France....Cependant, après le coup de tabac, le printemps reviendra, les hirondelles, le soleil et les vaccins.
Axel Kahn
Le coronavirus se propage principalement par les gouttelettes de la bouche et du nez, en particulier lorsque vous toussez ou éternuez.
Le Center of Disease Control américain (CDC), et toutes les autres organisations de santé, préconisent cette mesure. Cette recommandation est fondée sur le fait que la plupart des grosses gouttelettes que les gens expulsent lorsqu'ils toussent ou éternuent tombent au sol à moins de deux mètres.
Mais deux mètres n’a jamais été un chiffre magique garantissant une protection complète. C'est une règle de base.
Donc il est très important de garder un masque à l'intérieur comme à l'extérieur, même si vous pensez que vous êtes suffisamment éloigné.
Ref :
New York Times : Answers to Your Current Coronavirus Questions
Jamanetwork : Turbulent Gas Clouds and Respiratory Pathogen Emissions
Les liposomes dans lesquels est enfermé l'ARN messager sont bien tolérés par le corps et utilisés dans 30% des médicaments en comprimés, dans les shampoings et les dentifrices etc…. . ll s'agit du Polyéthylène Glycol qui est très répandu*.
Ref: *BJA. Allergic reactions to the first COVID-19 vaccine: is polyethylene glycol (PEG) the culprit?
Aucun cas de narcolepsie avec les vaccins à ARNm n’a été observé dans les essais cliniques, ni fait l’objet d’une alerte auprès des Agences de Santé depuis le début de la campagne de vaccination.
Des cas de narcolepsie ont été observés lors des épidémies de grippe H1N1 de 2009-2010 après une vaccination par le vaccin antigrippal Pandemrix®. On estime à 650 le nombre de cas en Europe sur 19 millions de personnes vaccinées, soit environ 3 pour 100.000 (1). Il s’agit donc d’un phénomène extrêmement rare.
Le vaccin antigrippal Pandemrix® est un vaccin à virus atténué (virion fragmenté, inactivé, avec adjuva (nt). Sa responsabilité dans les cas de narcolepsie enregistrés a été très discutée (2), en particulier par le CDC américain (3) mais semble avoir été confirmée essentiellement chez les enfants et les adolescents. Nous remarquerons que ces deux populations ne sont pas incluses dans la stratégie vaccinale des vaccins anti-COVID19 et que le vaccin Pandemrix® est le seul vaccin à avoir été mis en cause dans les cas de narcolepsie. Le risque d’occurrence de cas de narcolepsie étant extrêmement faible, la balance bénéfice/risque de la vaccination par le Pandemrix® a été jugée très favorable en regard des risques annuels de complications et de morts de la grippe.
Ces événements n’ont aucun lien avec la technologie du vaccin à ARN messager ou avec le COVID qui est une maladie présentant un risque de mortalité plus élevé que la grippe saisonnière et ayant déjà affecté un beaucoup plus grand nombre de personnes.
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(1)Nicolas Postel-Vinay, Narcolepsie post-vaccinale de type I, Société de Pneumologie de Langue Française, cf. : https://splf.fr/narcolepsie-postvaccinale-de-type-1, page consultée le 26/12/2020
(2)Sarkanen TO, Alakuijala APE, Dauvilliers YA, Partinen MM. Incidence of narcolepsy after H1N1 influenza and vaccinations: Systematic review and meta-analysis. Sleep Med Rev. 2018 Apr;38: 177-186. doi: 10.1016/j.smrv.2017.06.006. Epub 2017 Jun 20. PMID: 28847694.0
(3)Centers for Disease Control and Prevention, Narcolepsy Following 2009 Pandemrix Influenza Vaccination in Europe
cf. : https://www.cdc.gov/vaccinesafety/concerns/history/narcolepsy-flu.html
La sécurité du vaccin provient de son mécanisme d’action. En effet :
Le vaccin anti-COVID 19 à ARN messager convoie uniquement un brin d’ARN messager et non la totalité de l’ARN viral comme c’est le cas dans une infection virale. Cet ARNm ne code qu’une seule protéine, la protéine Spike, et cette protéine, qui est l’agent immunostimulant, est non-pathogène. Les risques extrêmement rares liés à l’utilisation de virus inactivés ou atténués dans les vaccins classiques ne peuvent donc pas se produire avec les vaccins à ARNm. L’ARN messager du vaccin ne peut être souillé par d’autres éléments du virus ; en effet il n’a pas été extrait du virus mais synthétisé dans des laboratoires dans lequel le virus lui-même n’a jamais été introduit.
Cet ARNm du vaccin reste dans le cytoplasme de la cellule, et étant très labile, il en est éliminé très rapidement. Il ne pénètre pas dans le noyau cellulaire, n’est pas en contact avec son ADN et ne comporte aucune des clés qui lui auraient permis d’agir sur cet ADN (et, en particulier, pas de transcriptase inverse). Ceci est confirmé par toutes les agences réglementaires ayant accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (FDA, EMA, MHRA.) : l’ARNm n’entre pas dans le noyau et il ne peut pas agir sur le génome humain.
Les Agences de Santé (FDA, EMA, MHRA) ont à leur actif des dizaines d’années d’expérience dans le domaine de la sécurité de l’utilisation des vaccins. Ces agences ont accordé une Autorisation d’utilisation d’urgence concernant deux vaccins ayant obtenu au cours des essais cliniques d’excellents résultats, tant en termes d’efficacité (plus de 90%) qu’en termes de sécurité.
Certaines questions subsistent (voir la rubrique Pour en savoir plus), et il existe, comme c’est toujours le cas, un risque faible qu’à long terme n’apparaissent des effets indésirables encore jamais observés lors des essais sur les animaux ou lors des essais cliniques. Cependant il est crucial que ce risque hypothétique, exceptionnellement observé avec les autres vaccins, soit mis en balance avec les risques connus et avérés de mortalité et de morbidité, directs et indirects liés au COVID19.
Les systèmes de surveillance des effets secondaires (pharmacovigilance) ont été très renforcés dans la plupart des pays, et en particulier en Israël, où 90% des données médicales sont digitalisées, ce qui permet de détecter très rapidement tout signal d’alerte. À ce jour (8 janvier 2021), après plus de 17 millions de vaccinés étroitement surveillés, il est estimé que les vaccins anti-COVID sont particulièrement sûrs.
Notons encore que la mise au point rapide de vaccins à ARN messager constitue par ailleurs une innovation majeure qui pourrait permettre :
l’adaptation très rapide des vaccins existants lors de l’émergence de mutations,
le développement de nouveaux vaccins et de nouveaux traitements de certains cancers.
Ceci contribuerait ainsi à sauver des millions de vies humaines.
Pour en savoir plus:
Des études complémentaires sont programmées et permettront d’approfondir certaines questions non encore totalement élucidées comme par exemple :
Pendant combien de temps, le vaccin confère-t-il une immunité ?
Les personnes vaccinées peuvent-elles transmettre le virus?
Quelles catégories de personnes non représentées dans les essais cliniques (comme les enfants, par exemple) ou insuffisamment représentées dans les essais cliniques pourront-elles être vaccinées en toute sécurité ?
C’est le propre de la science d’émettre des hypothèses et de chercher à les vérifier.
« Une théorie qui n’est réfutable par aucun évènement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique. Le critère de la scientificité d’une théorie réside dans la possibilité de l’invalider, de la réfuter, ou encore de la tester. » (Karl Popper).
Par exemple en sciences physiques une théorie est valide dès que et tant que les résultats des équations correspondent aux résultats des expériences.
En science de la vaccination on estime qu’un vaccin est légitime s’il est sûr et efficace. Il est scientifique d’évaluer les vaccins anti-Covid selon ces critères et pour cela de discuter de la taille des échantillons et du délai de surveillance permettant d’inclure ces vaccins dans l’arsenal thérapeutique.
Il est donc normal et même recommandé que les scientifiques se « disputent ». Mais il est dangereux qu’ils le fassent publiquement car leur domaine de compétences fait appel à des notions complexes et à un langage spécifique qu’eux seuls peuvent appréhender. Leurs argumentaires contradictoires sont légitimes, mais leur publicité invalide la confiance du public.
Un médecin ou un scientifique ne devrait pas utiliser les réseaux sociaux pour exprimer des théories contradictoires aux décisions de santé publique, en particulier lors d’une pandémie mondiale. En le faisant, il participe de ce qu’il dénonce.
À ce jour pratiquement tout le monde connaît quelqu’un de près ou de loin qui a fait une forme grave nécessitant une hospitalisation voire une réanimation et de nombreuses familles ont perdu un ou plusieurs êtres chers. De plus, les médecins ont alerté sur le risque d’écroulement du système de soins. En 2020, l’éthique et l’exigence de soins des populations ne permettent pas de considérer cette pandémie comme bénigne.
Les agences réglementaires FDA, EMA et MHRA, ont analysé le développement des vaccins en temps réel et d’une façon extrêmement rigoureuse. Les résultats d’efficacité ont été exceptionnels puisque la FDA exigeait 60% d’efficacité et que les nouveaux vaccins ont démontré 95 % d’efficacité avec une sécurité à court terme comparable à celle des autres vaccins existants. Une première en médecine. Bien sûr, il reste encore des inconnues sur les effets à long terme sur l’efficacité et la sécurité. Les experts dans tous les domaines, y compris immunologistes, hématologistes, généticiens ont pris la décision de donner l'autorisation d'utiliser ces vaccins, en pesant le bénéfice et le risque du vaccin devant le risque de la maladie et en mettant l’accent sur le suivi très serré des personnes vaccinées.
Le Comité consultatif de l'OMS pour la sécurité des vaccins a établi des critères visant à permettre une définition objective des associations éventuelles entre vaccination et effets indésirables. Ils s'appliquent également aux problèmes d'auto-immunité.
L’évaluation d’événements auto-immuns doit être précise, s’appuyer sur des méthodes d’analyse rigoureuse et des données suffisantes. L’apparition d’un effet indésirable peu après une vaccination peut être une pure coïncidence.
De tels effets indésirables ne doivent être considérés comme des effets secondaires que si une association significative est démontrée sur des études épidémiologiques bien conduites, sur des populations différentes pour vérifier des hypothèses avancées sur la base de cas isolés.
Il n’y a que 2 maladies auto-immunes où l’association avec les vaccins a pu être prouvée et qui surviennent très rarement :
C’est le cas du syndrome de Guillain-Barré (neuropathie) qui est une complication connue de la grippe mais survenant exceptionnellement après la vaccination anti-grippe. C’est aussi le cas du Purpura Thrombopénique Idiopathique (baisse des plaquettes sanguines) qui peut être une complication assez fréquente de la rougeole et de la rubéole mais survenant rarement après la vaccination rougeole-oreillons rubéole (ROR).
Des théories ont circulé et circulent encore sur les effets à long terme des vaccins, en particulier sur le vaccin contre l’hépatite B ou celui de la rougeole. Toutes ces allégations ont pu être invalidées par de nombreuses études.
Par contre, lors des épidémies de rougeole qui ont éclaté à la suite de ces campagnes anti-vaccin, on a pu observer des complications graves et des morts chez l’enfant. Ceci est inacceptable car ces drames auraient pu être évités par la vaccination.
La vaccination est l’un des progrès majeurs de notre siècle qui permet d’éviter chaque année 2,5 millions de morts dans le monde. Elle a permis d’éradiquer des maladies mortelles et invalidantes comme la polio et la variole. Il s’agit de faits vérifiables auxquels on oppose des hypothèses jamais validées et qui nuisent gravement à l’éradication des maladies et des épidémies.
Cette cellule musculaire n’est pas infectée par un virus et n’a donc aucune raison immunologique d’alerter les cellules tueuses de la réaction immunitaire dite cellulaire. Ce n’est pas non plus une cellule cancéreuse contre laquelle on mettrait en place une immunothérapie, domaine quelque peu différent de celui de la vaccination par un ARNm.
Les anticorps synthétisés ne le sont pas contre une cellule, ce qui n’a pas de sens, mais contre la protéine antigénique S qui ne sera capable d’alerter le système immunitaire que lorsqu'elle aura quitté la cellule musculaire.
Deux nouveaux variants du SARS-CoV-2 ont été associés avec une flambée d'infections en Grande Bretagne et en Afrique du Sud, et ils commencent à se répandre dans le monde. Quelles sont les conséquences prévisibles ?
...
Il ne faut pas confondre maladie génétique et maladie auto-immune.
Une maladie génétique est la conséquence d’un dysfonctionnement dans la synthèse des protéines due à la présence dans le code génétique du malade d’un gène défectueux. C’est le cas, par exemple, dans la maladie de Duchenne.
Les maladies auto-immunes sont dues à une erreur d’apprentissage de certaines cellules du système immunitaire qui vont confondre le « soi ou self » et le « non-soi ou non-self », ou à une trop grande similitude (mimétisme moléculaire) entre certaines protéines du self et non self. En tout état de cause, les maladies auto-immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire. Cela n’est pas le cas dans la myopathie de Duchenne qui est une maladie génétique.
Un antigène est une protéine qui, reconnue comme un agent extérieur (non-soi), provoque une réponse immunitaire de défense contre cet antigène. Cette réponse est constituée d’une part, par la production d’anticorps capables de neutraliser les antigènes (réponse humorale) et d’autre part, par la stimulatio de cellules « tueuses » capables de détruire les cellules infectées (immunité cellulaire).
La vaccination par un ARNm n'a rien à voir avec la thérapie génique. La thérapie génique introduit du matériel génétique pour corriger ou suppléer un gène défectueux dans une maladie génétique ou un cancer.
L'ARNm du vaccin Pfizer confère à la cellule la propriété d'exprimer temporairement à sa surface la protéine de spike du virus. Il n'entre jamais dans le noyau. Cette exposition limitée de l'antigène est suffisante pour déclencher la réaction immunitaire. Ce processus n'interfère jamais avec la structure ou la fonction du génome cellulaire.
Ce vaccin confère l'immunité au moyen d'une seule protéine. Il n'introduit aucun agent infectieux, même inactivé, dans les cellules. Cette nouvelle technologie présente donc des avantages certains au niveau de la spécificité d'action et de la sécurité. EN SAVOIR PLUS
